....Employé de ferme ou Vacher dans le Pays de Caux ..............

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Cette photographie, témoignage du passé, nous donne l’occasion de revivre un moment de l’histoire de ce métier il y a quelques dizaines d’années.......

Dans une ferme proche de Saint Valéry en Caux, une étable présente encore en l’état le « lit » du vacher encore utilisé jusqu’au début du XX ème siècle. Il n’en reste plus beaucoup dans notre région .

Ce lit constitué de planches était suspendu au plafond, une litière de paille servait de couchage, l’accès se faisait par une échelle. A Saint Valéry en Caux, on trouve encore une échelle dans une étable.

Cette structure permettait d’assurer la surveillance des animaux indispensable en période de vêlage.

Chaque jour de la semaine le travail commençait au lever du jour ; le chant du coq étant le réveil matin. Il y avait la traite du matin, les soins aux animaux, le nettoyage des étables et des écuries, les travaux dans les champs suivant les saisons, la traite du soir.

L’employé ne partageait pas les repas à la table de son maître. Après le déjeuner, il pouvait s’octroyer une pause d’une demi-heure : une sieste sous les pommiers ou à l’étable. L’après midi, c’était une collation qu’il prenait dans les champs. La boisson traditionnelle était le cidre .

Les distractions étaient rares ! En attendant la nuit, parfois les vachers jouaient aux dominos ou se racontaient des histoires de colporteurs..................

Article effectué en collaboration avec l’association " Regards Cauchois " qui m’a gentiment prêté cette photo................

« La cour de ferme, enfermée par les arbres semblait dormir. L’herbe haute était d’un vert puissant. L’ombre des pommiers se ramassait en rond à leurs pieds. La servante arriva sous le hangar où l’on rangeait les chariots et les voitures. Il y avait là, dans le creux du fossé, un grand trou vert rempli de violettes… et par dessus le talus, on apercevait la campagne, une vaste plaine où poussaient les récoltes avec des bouquets d’arbres par endroits. »

La fille de ferme (1881).Guy de Maupassant