Histoire du baleinier " LE ROLLAND " 1841
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................Histoire du baleinier "Le Rolland" en 1841............................
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Première partie :
Histoire des baleiniers Havrais :
Les armateurs français ne participent à la pêche à la baleine que pendant une cinquantaine d’années : entre 1817 et 1868. Les baleiniers avaient certainement le plus dur et le plus hasardeux des métiers liés à la mer.
Les navires pour la pêche à la baleine étaient des trois mats de 200 tx à 350 tx équipés de 5 à 7 pirogues de chasse. Ces embarcations étaient maniées à l’aviron et servies par 6 hommes dont 1 harponneur, un patron et 4 matelots. Sur les navires baleiniers pour les mers du Sud, il y avait 5 pirogues suspendues à des bossoirs. Par contre, sur les navires pour le Nord, les pirogues étaient stockées sur le pont et préparées une fois sur les lieux de pêche.
Pour encourager la pêche de la baleine, tombée depuis plusieurs années dans l’abandon, le gouvernement français rendit, le 8 février 1816, une ordonnance par laquelle il autorisait l’admission en France de navires de construction étrangère, et l’emploi pendant trois ans de marins étrangers dans la proportion de deux tiers par équipage, en allouant aux expéditions de cette nature une prime de 50 francs par tonneau de jauge. Profitant des avantages de cette ordonnance, l’Américain Winslow vint au Havre, avec un baleinier de 400 tonneaux, qui fut suivi de plusieurs autres. Winslow doit être regardé comme le restaurateur de l’industrie baleinière en France, et c’est à ce titre qu’il fut admis en 1821 à jouir des droits civils et politiques accordés aux citoyens français. A partir de l’arrivée de Winslow en effet, et grâce à de nouvelles ordonnances qui modifient d’une façon heureuse les règlements sur la pêche de la baleine, on voit cette industrie prospérer et atteindre des proportions importantes.
Le Havre fut le port maritime principal des baleiniers français, avec ses soixante navires qui chaque année partaient de ses bassins, pendant la période de 1826 à 1830. De ces soixante navires, trente-cinq restaient seulement en 1836, montés par 1165 hommes. Peu à peu ce chiffre décrut dans les années qui suivirent. Il était de vingt et un en 1841, de treize en 1847, de cinq en 1857 et de trois en 1862.
Lors des longs voyages des années 1840 et 1850, les bateaux traversent plusieurs fois le Pacifique du nord au sud, suivant le rythme des saisons : on les trouve en Nouvelle-Zélande pendant l’été austral, puis ils repassent l’équateur en route vers le détroit de Béring pour profiter de la brève saison estivale de l’hémisphère septentrional où recule la banquise et où les jours sont les plus longs, Hawaï servant de point de relâche et d’approvisionnement. Mais c’était surtout au sud de l’Australie et en Nouvelle-Zélande que se faisait la pêche.
La raréfaction des cétacés dans l’atlantique nord et sud va orienter les navires vers les champs de pêche australiens et tout particulièrement ceux de la Nouvelle-Zélande qui, en l’espace de huit ans de 1837 à 1844, virent converger le quart des armements baleiniers français.
Durant ces longs mois passés sur des mers souvent dures, les avaries et les naufrages étaient fréquents, comme le rappellent de nombreux journaux de bord de baleiniers. Parfois l’équipage se retrouvait isolé sur une côte inhospitalière, quand ce n’était pas sur une île peuplée d’indigènes hostiles.
La désertion des marins était très importante car les équipages étaient peu motivés (ils étaient souvent "recrutés" de façon plus ou moins forcée dans les bars des ports), les campagnes en mer étaient extrêmement longues et le travail très dur. Ces campagnes pouvaient durer jusqu’à trois et quatre années. Les désertions pouvaient ainsi conduire à l’implantation d’européens dans certains territoires.Ceci afin d’expliquer les faits de désertion de marins qui vont suivre.
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Les anciens Baleiniers Normands par Georges Dubosc :
http://www.bmlisieux.com/normandie/dubosc20.htm
La pêche de la baleine par Jules Nougaret :
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Sauvetage en mer dans l’atlantique sud en 1841 :
Le baleinier "Le Roland "quitta la France du Havre le 3 juin 1841. Il était commandé par le capitaine Olivier le Cozannet et armé par Mr Ballot. Ce navire et son équipage partaient pour une campagne de pêche qui dura jusqu’à son retour le 18 mai 1843.
Le capitaine du baleinier "le Roland", Olivier le Cozannet et son équipage, a sauvé 198 personnes sur les 216 embarquées sur "l’India", trois mâts anglais, allant à la Nouvelle Hollande, qui avait prit feu en mer au large de la côte de Rio de Janeiro, à deux cent km des terres. Il y avait un grand nombre de femmes et d’enfants .Dix huit personnes avaient perdu la vie.
La Nouvelle-Hollande est le deuxième nom européen de l’Australie après celui de La Grande Jave donné par les cartographes français de l’École de cartographie de Dieppe dès le milieu du XVIe siècle. Le nom de "Nouvelle-Hollande" fut donné pour la première fois en 1644 par le navigateur hollandais Abel Tasman, et fut utilisé pendant plus de 150 ans, désignant d’abord la seule partie connue c’est-à-dire la côte occidentale de l’île-continent.
"Le Roland" parti du Havre le 3 juin 1841, faisait route vers la Nouvelle Hollande pour la pêche à la baleine, en passant par Madère.
"L’ india" commandé par Le capitaine Campbell allait de Greenock (Ecosse) à Port Philippe en Nouvelle France pour y emmener des colons écossais libres.
Le matin du 19 juillet 1841, à 10h, le capitaine le Cozannet aperçut le trois mâts anglais "L’india" derrière lui. A 13h30 de l’après midi, ce dernier était par le travers sous le vent. A 14h, "l’India" hala bas ses focs et largua ses amarres. Le capitaine le Cozannet pensant qu’il changeait ses voiles continua sa route. Au bout d’un certain temps, voyant que "l’India" était resté dans sa position, il fit vent arrière pour voir ce qui se passait. Mais en arrivant sur celui-ci, vers 16h, il vit de la fumée et des flammes qui montaient jusqu’aux hauts des mâts. Il envoya donc des chaloupes et des pirogues pour sauver le maximum de personnes de ce navire en flammes .Dans la panique, quelques personnes se noyèrent en voulant monter dans les embarcations. Après avoir remonté toutes les personnes qui purent être sauvées, le capitaine le Cozannet attendit la nuit pour s’assurer qu’il n’y avait plus de naufragé. Il était alors sept heures du soir.
Le feu avait prit à cause d’une chandelle qui était tombée dans une seille où il tirait de l’eau de vie. L’incendie s’était développé rapidement au navire. Toutes les personnes se réfugièrent sur le beaupé et s’y entassaient, de telle sorte que l’espace manquant, certaines tombèrent à l’eau et périrent.
Il y eut des moments tragiques, où une femme avec ses trois enfants, un dans chaque bras et l’autre sur le dos, serrait dans ses mains les chaînes des haubans brûlantes. Ceux-ci purent être sauvées par un homme qui les descendit dans une des chaloupes.
Ces personnes arrivées saines et sauves sur "le Roland", se trouvaient presque nues et blessées. Elles furent soignées par le docteur qui était à bord. Des vêtements et de la nourriture leur furent distribuées. "Le Roland " n’avait que quelques couchettes. Les survivants ont donc dû dormir pendant six nuits sous des voiles sur les ponts exposés au mauvais temps avant de rejoindre Rio De Janiero le 24 juillet.
Parmi ces colons se trouvaient Charles Yeaman et Euphémie Craig et leurs six jeunes enfants de 11 mois à 11 ans. Cette famille avait quitté Edimbourg en Ecosse où Charles était fabricant de chaussures. L’aventure commençait mal ! Ils avaient tous perdus pendant le naufrage mais ils eurent la chance d’être sauvés. Après un court séjour à Rio de Janeiro, ceux-ci purent rejoindre l’Australie à bord du navire "Grindlay" de Liverpool.
Arrivés à destination, à Hobson bay, le 22 octobre 1841, la famille s’installa dans un premier temps dans la nouvelle colonie de Port Phillip.
Plus tard, installés en Australie, ils eurent des descendants dont Marisa Yeaman, artiste chanteuse australienne, dont sa musique est diffusée dans 19 pays. Passionnée de généalogie, Marisa fera paraître prochainement un livre (en anglais) sur l’histoire de sa famille. Je ne peux donc vous en dévoiler le contenu.
Pour remercier le capitaine Le cozannet, un comité d’anglais de Rio de Janeiro composé des capitaines de tous les navires marchands anglais, a fait remettre à l’équipage la somme de 1000fr et a offert au capitaine un chronomètre d’or en souvenir de cette belle action ; ceci mentionné dans un rapport que fit le 2 août le contre amiral Massieu de Clerval à la suite d’un dîner avec tous les capitaines présents dans la rade de Rio.
Le 3 octobre 1841, sur la proposition du ministre de la marine, le Roi nomma Olivier le Cozannet, chevalier de l’ordre royal de la légion d’honneur, suite au dévouement qu’il avait fait preuve lors du sauvetage des passagers et des marins du navire anglais "l’india".
Biographie d’Olivier le Cozannet :
Olivier le Cozannet , fils de Jean et de Marguerite Le boulc’h, est né le 9 août 1810 à Pleumeur Gautier dans les côtes d’armor, en Bretagne. Ses parents sont cultivateurs. Il est l’aîné d’une famille de cinq enfants ; deux frêres et deux sœurs. Concernant ces derniers, Guillaume décède à l’âge de 14 mois en 1813 ; quand à Joseph Marie, marin, il meurt à l’âge de 35 ans, en 1849.
Concernant ses sœurs, Pétronille Joseph décède, elle aussi, très jeune puiqu’elle n’a que 29 ans en 1853. C’est Marie Yvonne qui meurt la plus âgée,. Elle a 72 ans en 1888. Elle se marie deux fois en 1840 et 1853. Son premier mariage ne dure que cinq ans, car son époux, François Marie Allain, marin, décède en 1845, âgé de 34 ans. Comme souvent, à cette époque, elle prit en charge ses parents, et c’est qu’après leurs décès, qu’elle épouse René le collen à Lézardrieux, village d’origine de sa mère.
Beaucoup de marins dans cette famille bien que les parents soient cultivateurs. N’oublions pas que Pleumeur Gautier est situé à quelques kms de la mer. Olivier sera célibataire sa vie durant. Il connaîtra peu ses grand-parents, Jean François le Cozannet et Vincente le Faver. Il n’ a pas encore cinq ans quand ceux-ci décèdent.
Les deux frères feront une campagne de pêche ensemble, sur le baleinier « Le Rolland », en partance du port du Havre, du 3 juin 1841 au 18 mai 1843.
On retrouve Olivier sur les navires suivants :
« Le Bourbon » du 24/08/1830 au 17/07/1831.
« Le Bourbon » du 13/08/1831 au 6/05/1832.
« Le Chachalot » du 28/08/1833 au 9/04/1835
« Le Persévéance » du 6/09/1835 au 10/04/1837
« La Dunkerquoise du 3/06/1837 au 18/03/1839
« Le Rolland » du 3/06/1841 au 18/05/1843
Olivier fera toutes ses campagnes de pêche en partance du port du Havre. Il a peu de temps entre chaque départ, pour aller revoir sa famille. Que fit-il après 1843 ? Il est alors âgé de 33 ans. Pas d’informations, sauf qu’il est à terre ainsi que son frère en 1849. Tous deux sont témoins au décès de leurs père. Il en sera de même pour Olivier, en 1853, concernant le décès de sa mère.
Quand à lui, Il meurt, âgé de 66 ans, le 26 mars 1877, à Lézardrieux. Sur l’acte est mentionné : « chevalier de la légion d’honneur ». C’est son beau-frère René le Collen qui sera témoin.
http://www.infobretagne.com/pleumeur-gautier.htm
Source : Anton Langerhanns (journal de la littérature étrangère 1841) ,Alfred Villeroy et annales maritimes et coloniales
Source : Pierre Aubry (base de données sur les baleiniers)
Source : Marisa Yeaman (correspondance personnelle)
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Deuxième partie :
Histoire d’un des "marins" déserteur du baleinier "le Rolland" :
Emile Borel quitta donc la France sur le navire baleinier "Le Roland". Il n’était pas marin mais travaillait comme tonnelier (fabricant de fûts). Des barils étaient nécessaires pour transporter l’huile de baleine.
Emile Joseph Borel est né à 8 heures du matin le 4 juin 1814, à Touques, dans le Calvados. Ses parents étaient François Hyacinthe Borel (1769/1849) et Marguerite Catherine Lemone qui vivaient dans une relation de fait. Première épouse de François Hyacinthe Borel, Marguerite Henriette Cleurons est décédée à Honfleur en 1802. Nous ne connaissons que deux sœurs d’Émile, Françoise née en 1815 et Rosaline Celeste née le 07/10/1817. Toutes deux sont décédées le 12 octobre 1819. Ses grand-parents étaient Pierre Claude Borel et Ann Françoise Leugner.
Emile déserta le navire à Hobart, en Australie, le 5 février 1842. On ne sait pas comment il vint en Nouvelle-Zélande, mais on sait que les déserteurs trouvaient généralement du travail sur d’autres baleiniers français ou américains.
Le père Seon a établi une mission à Matamata en août 1841. Il a été remplacé par le père Peazant qui a transféré son quartier général à Rangiaowhia en juillet 1844. En 1844, Émile a été recensé dans un recensement de la police d’Auckland. a été donné en tant que mécanicien et artisan. Plus tard, Emile Borel fut l’un des deux marins français qui furent amenés de Tauranga pour couper du bois pour les bâtiments que Pezant avait construits pour sa mission à Rangiaowhia : un presbytère (1845-1848) et une église (1849-1481). Il était l’assistant de Pezant en matière pratique, supervisant les travailleurs maoris.
En travaillant là il a rencontré et s’est marié avec Roha Pareamio Tangike. Son premier mariage fut annulé par Mgr Pompallier. Roha selon l’un de ses petits-fils Andy Robinson était la fille de Tangike et Te Ra. Elle fut confirmée par Pompallier en 1844. Son parrain était Apollina Rangiwerohia, épouse de Werahiko Te Rongotoa (l’un des témoins de son mariage). Emile Joseph Borel fut d’abord marié à Tauranga mais ce mariage fut jugé invalide par Mgr Pompallier. Son mariage avec Roha a été célébré par le Père Pezant le 14 avril 1849. D’après les registres de l’église, Emile vivait alors dans le village voisin de Paekuku alors que Roha (Rose) venait de Karangapaihau, la petite colline à l’extrémité nord de la colonie de Rangiaowhia. où l’église catholique était en construction. Les témoins étaient Louis Bidois de Tauranga et Werahiko Te Rongotea de Piarere.
Roha Tangike est décédée le 5 mai 1912, elle appartenait à la tribu Ngati Apakura de la descendance Tainui à Rangiaowhia - Te Awamutu. Les ancêtres Pungarehu et Hoani Papita. Ce sont eux qui ont initié la culture du blé et qui ont eu tellement de succès que, pour en témoigner, un tonneau de farine moulu à partir du blé a été envoyé à Sa Majesté la reine Victoria, qui a envoyé une grande peinture à l’huile de la famille royale. Ce cadeau de Son Altesse Royale la reine Victoria a été très prisé et pendant la guerre de Waikato a été remis au prêtre catholique local pour la garde sûre. Malheureusement, lors d’un incendie ultérieur, le portrait a été perdu. Frank Werahiko Borell s’est souvenu de la peinture qui, selon lui, mesurait environ trois pieds sur quatre pieds. En 1932, les autorités ont communiqué avec le gouverneur de l’époque, en vue d’un éventuel remplacement de ce portrait ou de quelque chose de similaire, mais, bien sûr, la demande s’est révélée négative. David Topi Borell a écrit la demande couvrant deux feuilles de papier à lettres.
La famille Borell est venue à Te Puna et a vécu à Parewhataroa. La propriété a été vendue pour cinq shillings par acre. Avec les bénéfices, l’actuelle terre de Paparoa a été achetée pour deux livres par acre.
Emile Joseph Borel décéda le 25 mars 1885 à Te Puna, Tauranga, en Nouvelle Zélande.
Ce qui suit est la notice nécrologique d’Emile du journal local.
BOP. Fois. Samedi 28 mars 1885
L’intelligence de la mort d’Emile J. Borell, de Te Puna sera accueillie avec un regret général. Le défunt était un ancien colon de Tauranga et Waikato et a partagé les vicissitudes et les troubles des guerres qui ont eu lieu au cours des 25 dernières années. Le défunt était tenu en estime par les indigènes du district et avait un large cercle d’amis parmi les anciens colons. M. Borell est mort mercredi dernier, à son domicile à Te Puna, et avait 71 ans.
Emile et Roha ont eu 8 enfants Mereana, Frank Werahiko, Rebecca, John (Hoani Papita), George (Hori Tukituki), Maria, Agatha (Kata) et Julia (Hurita)
Source : Journal des débats politiques et littéraires gallica
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Présentation de Hobart :
Hobart est la capitale de la Tasmanie, le plus petit et le seul état insulaire du pays. A l’allure très vallonnée, elle borde les deux rives de l’estuaire du fleuve Derwent.
Colonie pénitentiaire fondée en 1804, c’est la plus ancienne des grandes villes d’Australie après Sydney. Cette cité portuaire, départ de nombreuses expéditions vers l’Antarctique, tient aujourd’hui un rôle important de par sa situation au sud de la planète. Les simples entrepôts géorgiens qui bordent Salamanca Place ont été construits dans les années 1830 pour stocker le grain, la laine, l’huile de baleine et les produits importés. C’était un endroit sur pour les navires de passage qui offrait toutes les facilités pour l’installation de l’industrie baleinière.
D’autre part dans les années 1820, les prisons anglaises étant surchargées, Hobart isolé au bout du monde, se révéla une destination prédestinée. Enchaînés dans les cales, les prisonniers arrivaient par milliers en ce lieu où ils purgeaient leur peine dans les pires conditions. Ces bagnards étaient acheminés à bord de navires marchands, réquisitionnés pour l’occasion. Des campagnes de recrutement d’immigrants étaient lancées parallèlement, afin de constituer en Tasmanie, un premier vivier de main d’oeuvre. On donnait la préférence aux hommes mariés et à leurs familles ainsi qu’aux femmes seules. Les capitaines marchands déposaient leur cargaison de détenus au port, puis pratiquaient ensuite la chasse à la baleine et le commerce.
Au cours de ces années 1820/1850, marins, soldats, baleiniers et vauriens, se soûlaient chaque soir dans les pubs du port de hobart, puis passaient à la bagarre.
Musé marine de Tasmanie (Hobart) :
http://www.leglobeflyer.com/reportage-oceanie/reportage-965.html
F. Renout
Sources diverses mentionnées en cours d’article
Autres sources : Histoires généalogiques de la famille Yeaman suivant correspondances personnelles avec Marisa Yeaman (Australie)