Une vie de labeur : les laboureurs, paysans ou « coqs de village »

mardi 15 octobre 2019
par  Francis RENOUT
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« Le laboureur suivait la charrue en arrosant de sa sueur le sillon que le bœuf avait tracé » (Châteaubriant)

Le mot laboureur vient du latin "labor", et jusqu’au XVI ème siècle, il désigne celui qui travaille. On parle alors couramment de gens de labeurs.

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Au cours de nos recherches généalogiques, les professions sur les actes laissent quelquefois perplexe et hésitant sur le sens à leur attribuer. Jusqu’à la fin du XVIII ème siècle, sous l’ancien régime, qu’était-ce précisément qu’un laboureur ?

Ce terme de laboureur concerne surtout la période avant la révolution ; on parlera ensuite de cultivateur. La grande variété des situations agraires rend impossible un tableau uniforme. La catégorie laboureur représente l’ensemble des paysans. N’oublions pas à ce propos, que si sous l’Ancien Régime, la France est composé de 20 millions d’habitants, 80% de la population vit et travaille dans les champs. Rare sont les exploitants qui sont réellement propriétaires de la terre. Donc il logique de trouver essentiellement parmi ses ancêtres, des paysans qui cultivent la terre, qu’ils soient manouvriers, brassiers, journaliers, ménagers, bordagers, ou laboureurs.

Laboureur n’est pas un métier ou une profession au sens où on l’entend aujourd’hui. Il s’agit plutôt d’un statut social, qui au départ dépendait effectivement de la détention du labour, mais qui par la suite dénommait un paysan aisé, sous-entendu par rapport à ceux qui l’entouraient. Ce qui peut revêtir des réalités très différentes, quant aux niveaux de vie des uns et des autres selon les régions.

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Concernant les différentes tâches qui lui incombe, on peut énumérer :

1) Préparer la terre : essarter, épierrer, aménager les fossés.
2) Labourer : avec bœufs, chevaux, ânes ou mulets.
3) Fumer la terre, ensuite semer, sarcler (les produits polluants n’existaient pas à l’époque, tout se faisait manuellement), moissonner et conserver les bleds (blé)

Le paysan qui laboure, possède un attelage et une charrue ou une araire La charrue est employée pour les sols qui se travaillent en profondeur. Elle est munie d’un versoir qui rejette la terre de part et d’autre du sillon, et d’un mancheron double. Elle nécessite un attelage de deux, trois ou quatre bœufs ou cheval. L’araire quant à elle est plus légère, démunie de versoir, est employée dans les terres caillouteuses. Elle nécessite un attelage simple, à un bœuf, cheval, mulet ou âne. Elle est à mancheron unique, ce qui permet au laboureur de tenir son aiguillon de l’autre main.

Voici un portrait du monde paysan au XVII ème siècle décrit par Joël Cornette :

https://www.histoire-image.org/fr/etudes/monde-paysan-xviie-siecle

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Être laboureur était le passage obligé pour celui, qui partit de rien, voulait gravir l’échelle sociale. Certains devenaient marchands laboureurs ; d’autres, moins riches, exerçaient un autre métier pour compléter leurs revenus. On trouvait des laboureurs meuniers, maçons, charpentiers, tailleurs, bourreliers, charrons, cordonniers, cabaretiers, maréchaux-ferrants, maîtres de postes .
On les qualifiait de « Maîtres » et à ce titre ils pouvaient employer de la main d’œuvre.
En Normandie, le laboureur se situait entre le fermier et le manouvrier. C’est un paysan qui possède le matériel pour cultiver la terre et des animaux de trait. Lors des moissons et des semailles, laboureurs et villageois s’entraidaient mutuellement. Le laboureur prêtait ses chevaux et sa charrue à ceux qui n’en avaient pas en contrepartie de leurs bras pour les récoltes. Leur niveau d’instruction était faible et ils étaient loin de tous savoir signer.

http://www.biblisem.net/meditat/brizlaou.htm
(Auguste Brizeux, Histoires poétiques)

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Le laboureur à bras, manouvrier, brassier, valet de charrue :

Celui-ci avaient moins d’un hectare de terre. Il n’avait d’autre moyen de travail que ses bras. Il possédait quelquefois un petit jardin. Il avait des revenus irréguliers, parfois à la limite du dénuement. C’était aussi un homme à gage, un simple domestique qui tenait la charrue chez un propriétaire.
Dans les campagnes, les paysans pauvres et dépendants représentaient souvent la moitié de la population rurale. Ils étaient moins bien connus, la médiocrité de leur patrimoine leur donnait rarement l’occasion de passer la porte du notaire. Jacques Bonhomme était le nom sous lequel on désignait souvent le paysan français, quand on voulait faire ressortir la condition misérable qu’il dut jadis supporter.
Dans les périodes favorables, ils trouvaient du travail pendant les deux tiers de l’année ; à l’inverse les mauvaises années ils se retrouvaient au chômage et au seuil de la misère. Leur épouses prenaient parfois en nourrice des enfants en bas âge.

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Le laboureur gentilhomme :

En 1713, le général d’Harcourt, parlant de la Normandie, écrivait au secrétaire d’état :

« Je vois la pauvre noblesse de ce pays-ci en si pitoyable état que des gentilshommes deviennent paysans pour n’avoir pas le moyen d’être élevés, ni d’apprendre seulement à lire et à écrire ; que cette pauvreté les oblige à se marier avec une paysanne, pourvu qu’elle ait un arpent de terre à labourer. »

Il remarque très justement que la misère des gentilshommes campagnards est grande surtout dans les pays de culture pauvre, où prédomine le métayage : les propriétaires nobles subissent le contrecoup des mauvaises récoltes et ils sont à peine plus à l’aise que leurs métayers. Si bien des gentilshommes sont obligés de mener une vie si simple qu’ils ne se distinguent plus guère des paysans, faut-il croire qu’ils considèrent ces derniers comme des égaux ? En aucune façon.

Par contre, certains avaient le même train de vie qu’un marchand laboureur ; mais ne prenaient pas part au travail des champs. Ils distribuaient chaque jour, tôt le matin, les tâches à effectuer dans la journée.

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Le laboureur à charrues, fermier laboureur ou marchand laboureur :

Ils étaient propriétaires de la terre qu’ils cultivaient, autonomes et aisés. C’était un notable auquel on attribuait le titre « d’honorable homme ». A ce titre, il pouvait prétendre à se marier avec une une jeune fille ou une femme noble. Ils avaient des exploitations de 30 à 100 ha .
Toujours propriétaire de sa maison, il en donnait souvent en louage une seconde, qui lui était venue d’un aïeul ou d’un beau-père également laboureur ; car les laboureurs se mariaient entre eux et s’accrochaient solidement aux lopins légués par leurs ancêtres.
Celui-ci avait du matériel (attelage,charrue, charrette), un cheptel (vaches, porcs, moutons, volailles) et des capitaux.
Il employait divers domestiques, servantes, valets de charrue, charretiers, manouvriers, auxquels s’ajoutait l’été des employés saisonniers ou journaliers. Malgré cela, la main d’œuvre était aussi familiale.
Ne nous y trompons pas ! Même eux n’étaient pas nécessairement propriétaires de l’ensemble des terres qu’ils exploitaient. Souvent elles étaient louées à un grand propriétaire non résident (seigneur, noble, bourgeois ou religieux), qu‘ils représentaient aux yeux des villageois .
Ils louaient leur matériel de labour aux petits et moyens paysans.

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Le laboureur receveur :

Il organise la levée de droits seigneuriaux (redevances, dimes inféodées, amendes.

Un journal paysan du XVIII ème siècle (François Jacques Maret) :

http://chemindepapier.blogspot.com/p/la-condition-paysanne-au-18e-siecle.html

On désignait par « Coqs de village », les paysans aisés, une poignée de gros exploitants qui constituait une véritable aristocratie paysanne. Entre 1650 et 1740, les gros laboureurs rencontraient de grandes difficultés : le prix du grain diminuai. Les bailleurs refusaient de baisser le montant des fermages et l’état accentuait sa pression fiscale. De nombreux gros exploitants firent faillite.
Ils jouissaient de la prééminence de se faire enterrer à l’intérieur de l’église paroissiale comme les seigneurs. Il était souvent l’intendant du seigneur pour lequel il percevaiit les rentes, dont il gardait une partie.

La condition paysanne au XVII ème siècle : habitation, nourriture, climat etc....

L’existence matérielle du paysan est encore assez misérable pour plus de la moitié d’entre eux, même à la fin de l’ancien régime. Son habitation est tout à fait insuffisante. La plupart des maisons sont petites, bâties en torchis et couvertes de chaume. Elles sont composées de deux pièces au maximum, voire une seule chambre basse, sans plancher, avec petites fenêtres, sans vitres. Les matelas sont fait de paille (paillasses). Ils dorment à côté des animaux (bœufs, vaches, chevaux).

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D’ailleurs, comme je le disais, il ne faut jamais manquer de distinguer les paysans aisés et les pauvres, surtout lorsqu’on considère le mobilier et les vêtements. Chez les uns, c’est un mobilier simple, primitif, mais convenable, une vaisselle suffisante, beaucoup de linge, une garde-robe assez bien montée ; les pauvres, au contraire, peuvent à peine satisfaire les besoins les plus rudimentaires. Ceux-ci ne disposent guère que d’un ou deux coffres, d’une table, d’une huche, d’un banc, d’un lit mal garni ; chez les paysans aisés, on trouve des lits bien garnis, des armoires, toutes sortes d’ustensiles de ménage, des écuelles de bois et de terre, de la faïence, des verres.

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Les vêtements de travail sont presque toujours en toile ; beaucoup de paysans n’ont que des sabots ou même, dans le Midi, marchent pieds nus : les droits sur les cuirs rendent les souliers trop chers. S’ils avaient eu la chance d’en avoir une paire lors du mariage, il fallait que celle-ci dure longtemps ; c’est pourquoi ces souliers étaient garnis de clous.
Les moins aisés ont des vêtements rapiécés, souvent en haillons. Qu’ils fussent d’étoffe ou de toile, ils avaient les mêmes vêtements été comme hiver. Les femmes " portaient un manteau court de gros drap ou cadi noir, auquel tenait un capuchon destiné à envelopper la tête et le cou dans le cas de pluie ou de froid. "

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L’alimentation du paysan est presque toujours grossière, souvent insuffisante. Il n’y a que deux repas par jour : le matin et le soir. La viande n’apparaît que rarement sur sa table. Parfois, il mange du lard ; excepté dans les pays où le vin est abondant, il ne boit guère que de l’eau. Le fond de l’alimentation, c’est le pain, la soupe, les laitages, le beurre ; jamais de pain de froment. Cette soupe est claire, faite de choux, d’eau chaude et de pain noir rassis (seigle ou avoine). Dans les régions les plus pauvres, ils mangent de la galette, de la bouillie de blé noir ou encore des châtaignes ou des fruits des bois. La culture de la pomme de terre, qui sera une si précieuse ressource pour l’alimentation paysanne, n’est encore pratiquée que dans de rares régions.

http://chemindepapier.blogspot.com/p/la-condition-paysanne-au-18e-siecle.html

Mais si l’on veut se rendre compte du mode de vie des paysans, il faut toujours distinguer les époques normales et les périodes de crises, provoquées par les guerres étrangères et les mauvaises récoltes.
Dans les quinze dernières années du règne de Louis XIV, la détresse des campagnes ne fait que s’accroître . C’est une véritable famine qui désole la France pendant l’hiver le plus long ; celui de 1709. On releva -23˚C à Paris et la Seine fut prise par les glaces. L’eau gelait dans les puits et le vin dans les barriques. Le bétail et les volailles furent décimés. Dans les chaumières, la température descendit à -10˚C. Le sol gela en profondeur. Les semailles d’automne furent perdues, de même que de nombreux arbres fruitiers, châtaigniers, noyers et pieds de vignes, entrainant la famine l’année suivante. Le froid en 1709, suivit par les épidémies et la famine en 1710 provoquèrent la mort d’environ 600 000 personnes.

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D’ailleurs, dans le Pays de Caux, Raulin le Charpentier, curé de Néville, que je prends souvent en exemple, relate l’hiver de 1683 qui commença en décembre. Le lendemain de Noël, la neige tombait si drue, qu’elle empêchait de se rendre d’un village à l’autre. Par la suite, en janvier 1684, le gel fut si fort, que les rivières, mares et viviers étaient recouverts d’une épaisse couche de glace. Le long des côtes, dans les ports et les havres, entre Dieppe et le Havre, la mer était gelée à perte de vue, entre six ou sept lieues du rivage. Le flux et reflux ne purent rompre la glace. Les vaisseaux ne purent n’y entrer, ni sortir pendant tout le mois. Cet hiver rigoureux dura jusqu’en avril.

Le sort des paysans s’améliore indéniablement au XVIIIe siècle, mais on signale encore des crises graves : en 1725, 1740, 1759, de 1766 à 1768, de 1772 à 1776, en 1784 et 1785, enfin, en 1789, les subsistances haussèrent de prix dans d’énormes proportions ; en 1785, la sécheresse obligea les cultivateurs à vendre une partie de leur bétail. En 1774 et en 1789, bien des paysans durent se nourrir de navets, de laitage et même d’herbes. En ces années de crises, la misère atteignit surtout les journaliers, qui n’ont pour vivre que du travail de leurs bras ; ce qui amena la révolution de 1789.

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Les révoltes paysannes en France :

http://lyceedudauphine.chez.com/chronologierevoltesfrance.pdf

L’imposition : rôle de taille :

Sous l’ancien régime, la fiscalité royale aggrave singulièrement la condition des paysans. Ce sont eux seuls qui paient la taille, et même les nouveaux impôts (capitation et vingtièmes), auxquels les nobles, le clergé et les bourgeois des grandes villes doivent être soumis. Ces impôts retombent presque entièrement sur les populations rurales.
La Normandie était un pays de taille personnelle qui, comme son nom l’indique, portait sur les personnes, tandis que la taille réelle portait sur les biens. De nombreux privilégiés, nommés ci-dessus, parvenaient à se faire exempter de la taille si bien que, le montant global de l’impôt à régler demeurant identique, la charge de chacun des non-privilégiés imposables augmentait d’autant.

La France économique et sociale au XVIII ème siècle :

https://www.herodote.net/Textes/see_france_economie_XVIII.pdf

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Quelques exemples dans le pays de caux :

Brachy en 1696 (cote C1764 AD 76) :

Jacques Benoît, laboureur et greffier des rôles, possédant une ferme et 35 acres de terre, une charrue, trois chevaux et deux vaches, imposé à 22 L et 5 sols.
Daniel Lefebvre, laboureur, possédant une ferme et 80 acres de terre, deux charrues, six chevaux, trois vaches et cinquante bêtes à laine, imposé 180L et 10 sols.
Aymar Houard, laboureur, possédant une ferme et 40 acres de terre, trois chevaux et deux vaches, imposé à 124 L.

Relevés du rôle de taille de Lamberville en 1697 :

http://geneanormandie.free.fr/taille/lamberville1697.htm

Relevés du rôle de taille de Ribeuf en 1694 :

http://geneanormandie.free.fr/taille/ribeuf1694.htm

Dégâts causés par les pigeons :

Les seigneurs avaient seuls le droit de posséder des colombiers à pied, c’est-à-dire construits sur le sol, comme celui du Manoir d’Ango, à Varangéville, qui pouvaient abriter deux mille couples de pigeons. Les dégâts causés par les pigeons dans les cultures constituaient un autre sujet de plainte, dont tous les cahiers de doléances, ou presque, se font l’écho. Les pigeons sont un fléau insuportable pour l’agriculture. Ceux-ci dévorent le grain lors des semences ou des récoltes.

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L’acre, unité de mesure de superficie :

L’acre est une ancienne unité de mesure de superficie utilisée en Grande-Bretagne et en Irlande, mais aussi dans le Nord-Ouest de la France, en particulier en Normandie. Dans le pays de Caux, on distingue : la grande acre (68 ares, 66 centiares) et la petite acre (56 a. 75 c.). Chaque paroisse possède ses propres systèmes.

En 1793, à Thiberville (Eure) , un accord écrit fut passé entre deux laboureurs Adrien Leclerc et Louis Laurent, au sujet d’une terre labourable située à Saint Aubin de Scellon. Sur cet acte est mentionné ce que le dit Leclerc doit donner pour l’entretien des terres, en bottes de paille et chaume.

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Le 29 septembre, la Saint-Michel, était en Occident la date à laquelle les fermiers et les métayers payaient leurs fermages ou métayages après la récolte. C’est donc la date traditionnelle d’expiration des baux ruraux, d’où l’expression « à la Saint-Michel, tout le monde déménage ».

De tout temps, le laboureur n’est jamais à l’abri d’une conjoncture difficile, d’une catastrophe naturelle, de mauvaises récoltes dues aux parasites, au gel ou à la sécheresse. Une mauvaise récolte ou le décès du mari entraîne toujours la dépendance de la veuve et des enfants.

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Cultivateur et champion de France :

On peut être aussi cultivateur et champion de France du lancer du disque et du poids.
Daniel Pierre, surnommé « grand Pierre » en raison de sa hauteur (1,90m), né le 17 février 1891, au hameau du tôt, à Ouainville, fils de Iréné Isidore et d’ Aurélie Augustine Plessis, deviendra vedette de l’atléthisme français entre 1921 et 1927. Il participera aux jeux olympiques de 1920 et 1924.
Sixième enfant de la famille, Baptisé sur les fonds baptismaux en grès du PNG - 103.6 koXII ème siècle de l’église Saint Maclou d’Ouainville, il sera orphelin de père à 8 ans. D’autre part, il n’a déjà plus de grands-parents paternels et maternels. Ces derniers étaient aussi cultivateurs. Ses aieux paternels étaient domiciliés dans le pays de Caux depuis la fin du XVII ème siècle. (Criquetot le Mauconduit, Ouainville, Cany, Saint Martin aux Buneaux)
Domicilié à Clasville, il fera son entraînement derrière ses chevaux de labour, en lançant de lourdes pierres dans la plaine, tout en travaillant et les récupère au passage.

F.Renout
(Administrateur cgpcsm)

Sources :
Jean Louis Beaucarnot (qui étaient nos ancêtres)
Séverine Rose (histoires d’antan et d’à présent)
Traces d’ancêtres en Bourbonnais
Généawiki
Goupil Stéphane (la société paysanne 2005)
Henri Sée (la France économique et sociale au xviii ème siècle-1925)
Chemin de papier (la condition paysanne)


Documents joints

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