GénéaCaux

Bonjour,
Adhérent de longue date, j'ai le plaisir de vous annoncer ici la parution de mon livre, "Le baron de Vastey", après trois années de recherches pour lesquelles le cercle m'a été très précieux . Il s'agit de l'histoire d'un petit paysan de Jumièges, Jean-Valentin Vastey, parti s'établir comme colon à Saint-Domingue et dont le fils épousera la cause des noirs au point de devenir l'idéologue de la révolution haïtienne. Ce livre a été bâti à partir d'une correspondance familiale retrouvée par miracle et portant sur 75 années.
En Normandie, l'action se déroule essentiellement entre Jumièges, Duclair, Bacqueville-en-Caux, Hautot-sur-Mer, Bourg-Dun, Dieppe, Rouen, Le Havre... Anne Commare ou encore Yolande Dufresne m'ont apporté leur concours sur le plan généalogique et le cercle est remercié en fin d'ouvrage.

Voici l'histoire telle qu'elle est présentée en 4e de couverture : En 1768, Jean-Valentin Vastey, un jeune paysan normand, part tenter fortune à Saint-Domingue. C'est alors la colonie la plus juteuse du royaume. Et la chance lui sourit bientôt. Il épouse la fille d'un riche planteur. On la dira liée à la famille d'Alexandre Dumas. Voilà Jean-Valentin à la tête de 80 captifs.

Mais le vent tourne. Les métis, les esclaves se soulèvent tandis que les blancs s'accrochent à leurs privilèges. Vastey croise Toussaint Louverture et fuit sa plantation en feu. Ruiné, malade, que deviendra-t-il, lui, le colon dont le fils embrasse la cause des noirs.

A l'indépendance d'Haïti, ce fils connaît un destin fabuleux. Anobli, il devient la voix du régime et le conseiller du roi Christophe dont il partagera la fin tragique. Le baron de Vastey laissa derrière lui des écrits enflammés contre le colonialisme. On le considère aujourd'hui comme le père de la « négritude ».

Le livre, de 340 pages, est édité chez BoD. Il brosse au jour le jour la vie quotidienne à Saint-Domingue et dans notre région à la fin de l'ancien régime, les développements de la première révolution noire, enfin il apporte un éclairage inédit sur une figure de la révolution haïtienne. Si le baron de Vastey est parfaitement connu dans le monde anglo-saxon, il reste ignoré au pays de ses ancêtres et ce livre est sa toute première biographie. Pour en savoir plus, je mets ici un lien : http://laurent.quevilly.pagesperso-orange.fr/

Merci de votre attention.

Bonjour Laurent,
Félicitations.
Ne reste plus qu'à solliciter le cercle du Pays de Caux pour obtenir une aide financière pour cet ouvrage qui devrait intéresser les Cauchois.
Dominique

Merci du conseil Dominique, mais je ne pense pas solliciter l'aide financière du cercle, même si j'y suis de ma poche dans l'édition de ce livre. Adhérent, j'ai trop apprécié ses services moyennant une cotisation si modique que c'est moi qui m'estime redevable envers lui. Qu'il en soit remercié ainsi que vous, Dominique, qui soutenez mes initiatives depuis toujours...

J'ajoute pour ceux que cela pourrait intéresser que j'ai mis la généalogie de la famille Vastey à l'adresse suivante : http://laurent.quevilly.pagesperso-oran ... astey.html

Bien à vous

Bonjour M. Quevilly,
Je viens de terminer votre intéressant ouvrage. Bravo pour toutes les recherches dont il est le fruit. Mais aussi, quelle chance de "tomber" sur un tel trésor d'archives!
Il ouvre la réflexion sur "la nature humaine". Quelle violence! Comment "des blancs hautement civilisés" ont-ils pu se comporter ainsi? Comment des esclaves aux mêmes origines ont-ils pu se diviser pareillement, être aussi cruels envers leurs maîtres mais aussi entre-eux? Comment peut-on passer d'une cause à une autre, antagoniste, au gré des événements?
L'appât du gain explique-t-il toute l'histoire coloniale ou la civilisation n'est-elle "qu'un vernis fragile" sautant rapidement en période de crise? L'homme, un loup pour l'homme?
Et ça continue en Ukraine, au Mali ... les nationalismes et les racismes se portent bien.
Cordialement.
Un lointain cousin.

Je découvre aujourd'hui votre commentaire sur la saga des Vastey. La hauteur d'esprit avec laquelle vous avez rédigé ce commentaire me va droit au cœur.